Artiste pluridisciplinaire aux créations protéiformes, Cyril RAYMOND aborde des sujets comme l'écologie, l'actualité, l'humanisme, le transhumanisme, la liberté d’expression, les croyances, la mémoire (souvenirs altérés), l'absence de frontière, l'exode…
Né en 1972 à Lyon, il étudie le piano classique au Conservatoire National de Région de Lyon puis s’oriente vers les arts graphiques, intégrant une école d’illustration publicitaire. Il s'initie en parallèle à la percussion africaine avec Alain Chaléard tout en poursuivant son apprentissage en piano jazz et orchestre dans différentes formations de la région lyonnaise.
Pendant plus de 25 ans, il va évoluer entre créations visuelles et spectacles vivants, portant ses propres projets ou accompagnant des artistes locaux en réalisant des œuvres plastiques, des films ou des installations expérientielles.
Il participe à de nombreuses résidences, lui donnant l'opportunité de collaborer avec plusieurs talents comme à la Fondation Vasarely (Aix-en-Provence) où il imagine pour Vincent Mignerot (spécialiste de la synesthésie) une interface homme/machine permettant de voir des sons ou d’entendre des images et interagir entre eux. 
Il est également invité au côté d'Érik Truffaz : trompette, Ervin Aarset : guitare et Sir Jean : chant sur le projet « BROKEN » porté par Jérôme Regard : basse et Pipon Garcia : batterie. Il collabore avec l’ensemble « Possible (s) 4tet » (Rémi Gaudillat : trompette, Frédéric Roudet : trompette, Loïc Bachevillier : trombone, Laurent Vichard : clarinette basse)  d'abord en tant que scénographe vidéo puis sur le projet « Dans la lune » avec Laurent Fellot (conte et chant) en tant que réalisateur audiovisuel. Il est aussi invité en tant que VJ au côté de l’illustrateur Benjamin Flao sur le spectacle « ATLANTIDE » composé par Guillaume Perret (Sax) spectacle créé spécialement pour le Festival de Jazz d’Île-de-France.
Durant près de 10 ans, il participe à de multiples hackathons, dont le premier MUSÉOMIX Arles où il conçoit un dispositif scénographique immersif, qui met le visiteur du Musée Départemental Arles Antique dans la peau d'un habitant victime des inondations de 2003, il poursuivra avec la Biennale de la Danse de Lyon, l'Opéra de Limoges, le musée Saint-Raymond de Toulouse ou la Cité de la Science de Paris.
En 2015, il fonde avec les 2 codeurs créatifs Sébastien Albert et Pierre-Gilles Levallois et le designer Damien Jorrand, le collectif : « nøclic.nøscreen_ » ensemble, ils réaliseront plusieurs installations expérientielles intégrant : technologie led, vidéo mapping, électronique embarquée, ingénierie mécanique et design de mobilier. Ils réalisent l'installation « Lueur d’espoir » elle-même inspirée du prototype « Light My Prayer » expérimenté lors de l'événement Hack My Church pour la Fête des Lumières de Lyon. Ce dispositif interagira avec près d’un millier de visiteurs en 3 jours. Conquit par cette proposition, le Diocèse de Lyon lui commande la conception et la réalisation d’une œuvre plastique et lumière monumentale (7m de haut) représentant la « Porte de la miséricorde ». Elle sera installée au Sanctuaire Saint-Bonaventure (Lyon centre) pendant 1 an et accueillera plusieurs milliers de visiteurs durant cette période. D’autres installations leur seront commandées pour des salons professionnels ou des mises en scène de produits lors d'événements haut de gamme, les emmenant jusqu’à Vienne en Autriche.
Depuis 2018, Cyril RAYMOND se consacre à la production d’œuvres artistiques, utilisant des techniques mixtes  comme l'acrylique, le collage, l'encre de Chine et des matériaux divers (bois, terre, clous…), parfois augmentées virtuellement. La vidéo n’étant jamais très loin, ses œuvres immersives restent dans un univers abstrait ou inspiré par le design génératif, toujours conditionné à un environnement sonore singulier. Et même lorsqu’il aborde une esthétique plus « figurative », son process de réalisation reste instinctif, excluant le référent réel pour s’appuyer sur le ressenti, comme dans sa série : « portraits imaginaires » sortes de selfies émotionnels.
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